Interview de Vincent Gerard, conducteur de travaux Secteur Bardage
Raconte-nous ton parcours professionnel :
J’ai réalisé un BAC Général puis commencé une FAC en Langues Etrangères Appliquées. Ce domaine ne me convenant pas, j’ai décidé de faire une pause dans mes études pour voyager. 4 années plus tard, je retourne au monde réel dans le but de réaliser des choses plus concrètes ; je me suis donc dirigé vers un CAP Charpente, puis vers les compagnons du devoir. Etant trop âgé pour réaliser le cursus classique des compagnons, j’ai donc effectué des stages tout en suivant les cours du soir proposés par le centre de Formation. Par la suite, j’ai travaillé dans une entreprise de menuiserie/ossature bois et cogestion de cette même entreprise ; puis j’ai été associé dans une entreprise de menuiserie. Après cela, j’ai effectué 15 ans dans une entreprise de charpente/ossature bois/couverture, en passant par chef de chantier, chargé d’affaires mais aussi conducteur de travaux ; pour ensuite venir à la SNPR.
En quelques mots, explique-nous le métier de bardage.
Assurer la mise en œuvre esthétique de parements d’ouvrages divers (habitations, bureaux, tous types de bâtiment…) tout en respectant les indications architecturales et techniques.
Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir conducteur de travaux ?
Je souhaitais continuer à réaliser des ouvrages concrets, qui apportent une certaine satisfaction au moment de livraison du chantier fini.
Selon toi, quels sont les côtés positif et négatif de la conduite de travaux ?
En ce qui concerne le côté négatif, je dirais la gestion des diverses difficultés des chantiers que l’on peut rencontrer quotidiennement. Pour le côté positif, cela serait d’arriver à répondre aux besoins des équipes pour qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions possibles.
Quel conseil pourrais-tu donner à quelqu’un qui souhaite devenir conducteur de travaux ?
Le meilleur conseil que je pourrais donner à quelqu’un qui souhaite se lancer dans la conduite de travaux serait de ne pas compter ses heures et d’apprendre à avoir de la rigueur dans son organisation.
Chantier Nouvel’R, suivi par Vincent Gérard